LES GARDIENS DE LA TERRE AU PORTUGAL
- Alessa ✨🐞
- 6 août
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 août
Les Gardiens de la Terre au Portugal : une journée d’éveil, de lien et de magie
Depuis des années, j’ai sillonné des pays pour défendre le vivant :
– des dispensaires vétérinaires dans des villages où les animaux des rues n’ont personne,
– des refuges en Afrique où les cris sont tus,
– des classes, des rencontres, des regards.
Mais avec le temps, j’ai compris que la lutte frontale ne suffisait pas.
Qu’il ne s’agissait pas seulement de sauver ce qu’on peut.
Mais de changer la manière de voir.
Et ça, ça commence chez l’enfant.
C’est de là qu’est né le programme des Gardiens de la Terre.
Un programme éducatif que j’ai imaginé comme un petit service civique magique, transmis en 5 jours, et adapté à tous les enfants, partout dans le monde.
Un programme pour leur rappeler qu’ils sont bien plus que ce qu’on leur dit.
Qu’ils sont puissants, sensibles, et profondément connectés au vivant.
Qu’ils ont une magie naturelle qu’on oublie souvent en grandissant.
Et qu’ils ont le droit de la garder.
De la cultiver.
De la partager.
Aujourd’hui, à GECKO, dans ce lieu magnifique au cœur de l’Alentejo portugais,
on a vécu l’un de ces jours où tout se met à vibrer juste.
On a été à la rencontre des animaux : des cochons, des chevaux, des poules, des chèvres et canards...
Et on a appris que pour approcher l’autre, il faut le découvrir d’abord.
L’écouter. L’observer.
Ne pas imposer, ne pas forcer.
Parce que le respect commence là : dans l’espace que tu laisses à l’autre pour rester lui-même.
Dans le programme, on a aussi exploré ce lien invisible qui nous unit :
la confiance.
On s’est laissés guider les yeux fermés.
On a marché sans voir, simplement en suivant nos autres sens,
comme le ferait un animal.
On a appris à s’abandonner à l’autre, à se sentir soutenu,
à développer l’instinct, la confiance, et le lien vrai.
On a parlé de liberté.
De ce que ça veut dire, « se mettre à la place de l’autre ».
Pas dans la tête. Pas dans le mental.
Mais avec le corps. Avec le cœur.
Et puis on a ri. On a crié. On a couru.
On a partagé nos émotions, nos colères, nos joies.
On a parlé de nos super pouvoirs.
Parce que oui, chaque enfant en a.
Il y avait là des enfants du monde entier :
Allemand, palestinien, portugais, anglais, égyptien, irlandais, français, sénégalaise…
Et pourtant, aucune barrière.
Juste des regards qui se croisent.
Des mains qui se tendent.
Des histoires qui se tissent.
Et puis il y avait nous, les parents, qui avons autant appris qu’eux.
Parce que cette journée, elle nous a rappelé à nous aussi l’importance de ralentir, de ressentir, de faire confiance.
De revenir au présent.
Là où tout commence.
Les Gardiens de la Terre, ce n’est pas un cours, ni une leçon.
C’est une invitation.
À se reconnecter à ce qui est déjà là.
À se souvenir de ce qu’on a toujours su.
À devenir gardien de ce que l’on aime.
Merci à GECKO pour l’accueil dans ce lieu si vivant, si doux, si aligné.
Un havre qui reçoit petits et grands pour des séjours en chambre d’hôtes, pour se reconnecter, respirer, se sentir en lien.
Merci à tous les enfants pour leur sincérité, leur éclat, leur force.
Merci à la vie.
« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui regardent sans rien dire. » — Albert Einstein
Et ceux qui savent,
ne peuvent plus rester indifférents.
Alors, on continue.
Un enfant à la fois.
Une journée à la fois.
Une petite lumière qui se réveille.
Et qui éclaire un peu plus le monde.
Love
Stéphanie et Georges
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