top of page

Des vacances inoubliables, et responsables!

En ce moment, on rêve tous d’un peu d’évasion et de pouvoir bientôt repartir en voyage. Vous avez peut-être déjà commencé à regarder les différentes destinations proposées par les agences de voyages. Mais avez-vous inclus la protection animale dans vos critères de recherche ?



Voici un petit guide pour vous :


Premièrement, si votre agence de voyages vous propose des balades à dos d’éléphants, d’ânes, ou de chameaux, fuyez ! La véritable rencontre avec un animal ne se fait pas en le soumettant à vos désirs, mais en l’observant dans son milieu naturel.


Alors non, l’éléphant ne prend pas de plaisir à vous porter sur son dos, et oui, il a dû subir les pires sévices pendant de nombreuses années pour en arriver à accepter de servir de taxi à touristes. On appelle ça le Phajaan , comprenez : technique qui consiste à casser l’esprit et la volonté de l’animal sauvage pour qu’il obéisse à l’humain.


Envie de partir en Grèce? L’île de Santorin est d’une beauté sans pareil ; mais sachez qu’un business cruel s’y déroule toujours : 7 jours sur 7, des ânes sont utilisés pour monter les touristes en haut de l’île, gravissant les 500 marches en pierre 4 à 5 fois par jour, en pleine chaleur et sans eau. De nombreuses associations se battent pour que ces pratiques d’un autre temps s’arrêtent enfin. Alors si vous décidez de faire un tour à Santorin, prenez le funiculaire !


Les exemples d’abus envers les animaux sont nombreux: les balades en calèche en pleine ville entre les gaz d’échappements et les klaxons, nager avec des dauphins dans un bassin, caresser des lionceaux « orphelins » en Afrique du Sud qui ont en fait été séparés de leur mère pour rapporter plus à leur propriétaire, les spectacles d’animaux sauvages dans les cirques etc… L’imagination de l’homme est sans limite lorsqu’il s’agit de faire de l’argent sur le “dos” des animaux. N'hésitez pas à jeter un œil à cet article de World Animal Protection qui recense les activités à proscrire de vos vacances.


Heureusement, les lignes commencent à bouger. C’est le cas à Angkor au Cambodge où les balades à dos d’éléphants ont enfin été interdites , ou en Egypte dont le ministère du tourisme a annoncé vouloir interdire les promenades à dos de dromadaire et de cheval sur le site des pyramides de Gizeh et dans les zones archéologiques.


Alors, participez à ce mouvement en refusant de contribuer à ce tourisme cruel et en favorisant les sanctuaires et refuges où les animaux recueillis sont visibles, sans interactions physiques forcées.

Il en va de la responsabilité de chacun, et la rencontre avec l’animal n’en sera que plus belle.





bottom of page